#CEP / Conseiller #BCA, y aurait-il des similitudes ?
Pour rappel : il semblerait que les prestations prévues correspondent à ce que l’anpe nommait abusivement #BCA (officiellement Bilan de Compétences Approfondie, le « A » signifiant Allégé ou Appauvri dans la réalité). Ayant effectué ce type de prestation pour l’anpe (sans en rougir puisque 94% des participants en étaient satisfaits), je présentais le BCA comme, non pas un Bilan de Compétences, mais un Bilan Opérationnel des Compétences en regard du Répertoire Opérationnel des Métiers et Emploi qui était en omniprésent dans les objectifs.
J’indiquais la différence entre le # »Bilan de Compétences » et le BCA. Le but du BCA était de permettre aux participants de savoir sur quels postes/emplois ou métiers ils pourraient postuler au bout du mois et demi de prestation. Ceci ne signifie pas une incohérence de principe avec les attentes de ces participants, les personnes en recherche d’emploi attendent en général une réponse rapide pour une amélioration de leur potentiel de recherche. Il n’aurait pas fallu par contre pas utiliser cette appellation de #BCA.
Le CEP ne doit pas se faire passer pour un Bilan de Compétences et il parait important que les Financeurs actuels de ces prestations l’indiquent clairement.
Il est fort fréquent actuellement que des entreprises, qui proposent à un salarié d’effectuer un Bilan de Compétences, les dirigent vers les Fongecif alors que Plan ou DIF s’avèrent plus légitimes et permettent une facturation justifiée. Qu’en sera-t-il quand les financeurs pourront, gratuitement, donner l’impression de proposer au salarié une réponse correspondant à un bilan de compétences qui lui restera régi par le code du travail et donc la nature est de permettre à l’intéressé d’élaborer une mise en perspective professionnelle à court, moyen voire long terme..
Y aura-t-il complémentarité ou concurrence ? Espérons la première, la seconde, que je crains, me semble porter les prémices d’une régression en matière de gestion autonome de parcours professionnel ou à tout le moins instaurer de la grande distribution là où des prestations individualisées, personnalisées et personnalisantes existent pour le plus grand bien des participants.
J.L.Vincent
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