l’élaboration d’un projet professionnel ne dépend pas d’un tiers elle doit être portée par l’intéressé lui-même, éclairé par un regard extérieur si besoin est ….

deux articles à lire

http://lc.cx/6VK

http://lc.cx/6VH

Il me semble que certains Fongecif ou OPCA, je dis bien certains, feraient bien de les consulter. En effet parfois rivés de manière restrictive sur la méthode et les textes de loi relatifs au bilan de compétences.

La dimension du développement et structuration personnels passe en terme d’importance, s’il sont d’ailleurs pris en compte, derrière l’analyse du respect chronologique des trois phases.

Ceci dépend, en effet selon mon expérience, de la vision du rôle du consultant qui se prévaudra soit d’une posture de conseiller soit de celle d’accompagnateur.

En tant que conseiller il se verra force de proposition et pourra avoir comme objectif de diriger vers un projet qu’il juge cohérent selon son expertise.

En tant qu’accompagnateur il aura pour objectif d’amener le participant à élaborer, construire, s’approprier à la fois un processus de décision mobilisable par la suite et un projet qu’il pourra d’autant mieux porté qu’il sera élaboré par lui-même à l’éclairage des informations, réflexions, conflits cognitifs et émotionnels peut-être aussi, que le consultant aura pu lui soumettre.

Il semblerait, après certains audits, qu’une synthèse ayant mis clairement en relation des compétences, non nécessairement vérifiées d’ailleurs, avec un projet bien perçu, non pas par le participant mais par le conseiller, serait beaucoup plus recevable qu’une synthèse ayant une approche différente qui prend en compte les appropriations effectuées lors du bilan. Elle présentera ainsi moins systématiquement les compétences que le bilan à permis au participant de reconnaître, de s’approprier de manière transversale et qui dans ce cas semblerait moins ciblées, a priori, vers les projets définis. Cet acquis par contre sera mobilisable dans le parcours professionnel lors d’opportunités ou de nécessités non prévisible au moment du bilan.

Donner l’autonomie d’évolution me semble pourtant ce que la nouvelle loi met en exergue.  Mais le débat sur la place du bilan de compétences au sein de la réforme de la formation n’en est qu’à son début, j’espère, puisqu que cette dernière n’a pas pris en compte son potentiel tant d’auto-GPEC que de construction et d’évolution de parcours au sein des organisation.